Nadine Le Goff-Carnec, maire de Saint-Nolff, et Yann Le Baraillec, président du Motocultor, n’ont pas hésité à descendre dans le pit, au milieu des photographes, sous les slammers, pendant le set dantesque de KATAKLYSM, pour nous le demander gentiment : mobilisez-vous !
Les amis, l’heure est grave : même s’il compte désormais trois scènes, même si l’on n’y trouve plus rien à manger après 21 heures, même si le microclimat qui le protégeait de la pluie semble l’avoir définitivement déserté, il faut sauver le Motocultor Open Air Festival !
La nouvelle s’est répandue dans la prairie de Saint-Nolff comme une trainée de poudre à l’issue de la traditionnelle conférence de presse du dimanche après-midi : faute de financements institutionnels (département, région, Etat), le Motocultor 2016 pourrait être le dernier.
En effet, malgré la hausse assez sensible de la fréquentation du festival en 2015, résultant notamment de l’ouverture controversée d’une troisième scène (selon l’organisation), le Motocultor trimballe une dette qui deviendra trop lourde si l’équipe ne trouve pas très rapidement des subsides supplémentaires.
La rédaction de HARD FORCE, partenaire du Motocultor, compte dans ses rangs quelques fans inconditionnels de cet évènement, qui lui offrent cette suggestion gratuite : il y a peut-être déjà un peu de pognon à se faire en nourrissant chaque jour tous les festivaliers affamés, dans des délais raisonnables et jusqu’aux derniers concerts de la soirée.
Avec Carole et Christophe, qui assureront l'essentiel de la couverture du festival pour HARD FORCE et qui ont assisté à la conférence de presse.