8 mars 2016, 15:41

THE NEW BLACK

"A Monster's Life"

Blogger : Metalwan
par Metalwan
Album : A Monster's Life

Quatrième réalisation pour nos amis d'Outre-Rhin, « A Monster’s Life » a été produit par Jacob Hansen, l'ingé son derrière les incontournables VOLBEAT. Et justement, la parenté sonore saute aux oreilles. C'est un gros rock racé, qui déboule comme un rhinocéros enragé dans une fabrique de cristal... Mais attention, et c'est là que THE NEW BLACK fait dans le grand art, la musique est finement travaillée ; certaines mélodies de guitare évoqueraient même les moments les plus pop du rock. Et voilà un bon résumé de ce qu'est cet album : un équilibre constant, sur un fil prêt à rompre, entre la mélodie bien pensée et un enrobage sous amphétamines.

Je l'avoue, j'ai dû me replonger dans la discographie passée du groupe pour me faire une idée de l'évolution, parce que de prime abord, « A Monster’s Life » ressemble stylistiquement parlant à ses prédécesseurs. On citait VOLBEAT plus tôt dans cette chronique et THE NEW BLACK voue visiblement une certaine admiration à ces derniers. THE NEW BLACK, c'est un peu comme si VOLBEAT abandonnait son côté très roots (moi je trouve qu'on y retrouve énormément de touches rockabilly) pour tenter une approche un peu plus alternative. Et dans ce sens, on peut affirmer que la recette marche bien.

“Long Time Coming”, la plage qui ouvre l'album, place la barre assez haut. Un morceau taillé pour les radios et pas que pour les radios metal. Ce n'est pas le cas de tout l'album, mais on reste dans une musique assez grand public. Les guitares sont grasses, la voix bien que mélodique a un joli grain un peu rauque et sale et la rythmique est lourde et puissante. C'est sans doute pour ça que certains classent THE NEW BLACK dans le genre sludge. Pour ma part, ayant horreur des étiquettes, je me contenterai de dire que c'est de l'excellent heavy rock, exécuté avec goût. Mais retournons à la track-list. “Blockbuster Life” et “With A Grin” s'enchaînent avec un côté moins pop et plus lourd avant de céder la place à “Send In The Clowns”, une power ballad constellée d'harmoniques... BLACK LABEL SOCIETY ou ALTER BRIDGE ne sont pas très loin non plus.

“Dead In The Water” succède à ce titre plutôt calme et le contraste est brutal, c'est sans doute le morceau le plus percutant de l'album. “Buddha Belly” ralentit le tempo pour aller vers des tendances plus groovy... On vient de passer la moitié de l'album et chaque morceau a son identité propre. Bravo les gars, en général on a déjà l'impression que tout est dit et ici, manifestement, ce n'est pas le cas. “The Beer Of No Return” enfonce le clou en accélérant le tempo. Ce n'est pas du speed, mais ça suffit à faire la différence avec les titres précédents. Et le voyage se poursuit avec “A Pill Named Ting” et sa rythmique guitare ponctuée de breaks qui font sans cesse rebondir le morceau et l'intérêt de l'auditeur. On est en train de friser le sans faute, et il ne reste que deux titres...

“Better” nous ramène à “Dead In Water” avec un son plus lourd et un refrain qui accélère le rythme pour se faire plus entraînant. On termine sur “That's Your Poison Not” dont l'intro est aussi lourde qu'un char Sherman. Un bon titre, mais pas le plus bouleversant de l'album... On a vraiment frisé la perfection. THE NEW BLACK signe là, et ce n'est que mon avis, son meilleur album !

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