Il faut se méfier des mères de musiciens. Si celle de Trey Azagthoth de MORBID ANGEL a récemment pris à partie David Vincent sur Internet, celle de Steven Adler a décidé d’écrire la biographie de son fils à travers son ressenti de maman. Ex-batteur du « groupe le plus dangereux du monde », GUNS N’ ROSES pour ne pas le citer, dont il a fait partie entre 1985 et 1990 avant d'en être écarté en raison de sa grande dépendance à la drogue, ce dernier a touché le fond à de nombreuses reprises, comme le raconte Deanna Adler dans Sweet Child Of Mine: How I Lost My Son to GUNS N' ROSES. Un livre qu’elle a coécrit avec Lawrence J. Spagnola du New York Times, qui avait déjà signé avec Steven My Appetite for Destruction : Sex & Drugs & GUNS N' ROSES (2010), et qui sortira le 24 janvier chez Monarch Publishing.
Elle y dit sa fierté de voir son fils accéder à la renommée internationale au sein de l’un des plus grands groupes de rock mais aussi son désespoir de le voir sombrer au fin fond de la dope. Elle y parle aussi des batailles juridiques, crises cardiaques, ruine, tentatives de suicide et nombreuses cures de désintoxication qui ont émaillé les vingt-cinq dernières années de l'existence de Steven. The Sex, The Drugs, The Violence, The Shocking Truth… ça vous rappelle quelque chose ? Voilà qui tendrait à prouver à ceux qui en doutaient encore que la sacro-sainte trilogie “sex, drugs & rock’n’roll”, c’est peut-être très glamour (pour certains) sur le papier, mais qu'en réalité, c’est juste moche à pleurer.
Steven, qui n’avait plus joué avec Axl, Slash et Duff depuis 1990, les a rejoints sur scène à trois reprises au cours de leur “Not In This Lifetime Tour” US.