6 septembre 2017, 23:21

Richie Kotzen + THE KONINCKS

@ Les Pennes Mirabeau (Jas'Rod)

Blogger : Chris Cap
par Chris Cap

Ce n’était pas la foule des grands jours au Jas’Rod pour venir écouter Richie Kotzen, mais d’aucuns diront que 250 personnes environ dans une salle de la région PACA, ce n’est finalement pas si mal… En tout cas, les absents ont eu tort car dès le premier morceau de THE KONINCKS qui assure la première partie du “Salting Earth Euro Tour” du guitariste américain, le public présent a su qu’il allait passer une bonne soirée. Dans un style rock bluesy qui évolue quelque part entre THE ANSWER et RIVAL SONS, mais avec une meuf au chant, le quatuor suisse a emballé son monde en l’espace d’une petite demi-heure de show. Une voix tout en feeling et rocailleuse à souhait, une batterie efficace, une basse qui groove et un guitariste bien dans l’esprit des seventies, THE KONINCKS est bel et bien la preuve par quatre que les Helvètes aussi savent faire du bon rock.
 


 

Mais celui que tout le monde attend, c’est le grand Richie. Après de nombreux albums en solo et le succès récent de THE WINERY DOGS, l’ancien guitariste de POISON (!) époque « Native Tongue » a désormais franchi un nouveau cap dans sa carrière et se révèle désormais un chanteur accompli doublé d’un frontman calme et posé, certes, mais doté quand même d’un sacré charisme ! Mais au programme aujourd’hui, pas de reprise de “Stand” ni d’allusion à son projet en compagnie de Mike Portnoy et Billy Sheehan. Non, juste des titres extraits des quelque vingt (!) albums solo réalisés par le gratteux au cours de sa déjà longue carrière. Accompagné par ses deux musiciens attitrés, le batteur Mike Bennett et le bassiste Dylan Wilson, Richie a fait preuve d’une technique et d’un feeling redoutables tout au long du concert.
 


Un chant qui se situe à mi-chemin entre celui du regretté Chris Cornell de SOUNDGARDEN et Steve Perry de JOURNEY, un jeu de guitare qui fait parfois penser à Jeff Beck ou Steve Vai en plus “rugueux” et une aisance dans tous les domaines (y compris derrière un piano électrique) qui forcent le respect. Derrière, la rythmique assure grave elle aussi et des morceaux comme “Love is Blind” ou “Your Entertainer” vous emportent dans une atmosphère qui fleure bon le hard-rock bluesy des années 70 et son groove particulier à la CREAM ou BAD COMPANY… Bref, un vrai power trio comme on les aime, ma bonne dame ! Et quand vers la fin du show, un passage acoustique de deux morceaux tout en finesse laisse place à un solo de batterie sympa et original, c’est pour mieux repartir et finir en beauté avec les excellents “Fear”, “Help Me” et “This is Life”. Un concert mené de main de maître par l’un des meilleurs guitaristes de la planète, aujourd’hui au sommet de son art. Impressionnant !

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Blogger : Chris Cap
Au sujet de l'auteur
Chris Cap
Reporter/photographe chez Hard Rock Magazine au milieu des années 90, Chris Caprin s’est ensuite reconverti dans la presse moto et VTT où il officie maintenant depuis plus de vingt ans. Cependant, Chris n’a jamais, au grand jamais, mis de côté sa passion pour le “metal lourd” et quand il ne tape pas sur sa batterie, c’est avec grand plaisir qu’il retrouve ses premières amours en collaborant avec HARD FORCE.
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