12 novembre 2017, 16:52

Raphaël Mercier (MASS HYSTERIA)

• Les 12 albums qui ont changé sa vie… et quelques autres


Alors que les trois premiers albums de MASS HYSTERIA viennent d’être réédités en vinyl et que le groupe a commencé à composer le successeur de « Matière Noire », Raphaël Mercier est revenu sur les 12 albums qui ont forgé le musicien qu’il est aujourd’hui. Enfin, 12 découverts entre l’âge de 8 et 14 ans, et un nombre conséquent d'autres qu'il a écoutés dans la foulée…
 

POLICE : « Regatta de Blanc » (1979)

« Ce premier album, ce n’est pas du metal. Il y avait “Message In A Bottle”, “Bring On The Night”, “Walking On The Moon”… Ça passait énormément à la radio et dans des émissions comme “Les Enfants du rock” et “Chorus”. Même si “Message In A Bottle” n’était pas à proprement parler un clip, j’étais fasciné par Stewart Copeland, le batteur. Il avait tout : l’attitude, le jeu, la bonne gueule…
J’ai beaucoup écouté l’album et même encore maintenant, je me demande parfois : « Comment a-t-il pensé à ça ? ». Je n’ai jamais cherché à imiter personne mais Copeland fait partie de mes influences, même si ce n’est pas très évident dans MASS HYSTERIA (sourire). »


KISS : « Alive II » (1977)

« Première chose, la pochette qui s’ouvre en deux avec le décor, le show de KISS avec les flammes, leur maquillage… C’était complètement démesuré. J’avais l’impression que c’était des super-héros qui faisaient de la musique.
Quand j’étais gamin, j’avais 8 ou 9 ans à l’époque, je ne savais pas vraiment si c’était de vraies personnes, je ne comprenais pas. Musicalement, j’adore les trois faces live, je trouve qu’il y a vraiment de super versions de “God Of Thunder”, “I Stole Your Love”, “Shout It Out Loud”, “Love Gun”, “Detroit Rock City”… Et sur la face studio, j’aime beaucoup “All American Man” et “Rocket Ride”.
C’est un album que j’écoute encore assez souvent et que je mets dans mon iPod juste avant les concerts. Un disque super important pour moi. »
 

AC/DC : « If You Want Blood, You’ve Got It » (1978)

« Encore un live. J’étais fasciné par la pochette. Voir quelqu’un qui a une guitare qui traverse le ventre, c’est chaud quand même. Je me demandais si le guitariste était vraiment mort (sourire). Un classique, du premier au dernier titre, de “Riff Raff” à “Rocker”.
Comme la version live de “Live Wire” sur le 45 tours de “Touch Too Much”, celle de “Riff Raff” fait partie des morceaux qui m’ont donné envie de jouer de la batterie. D’avoir cette énergie-là. Je pense qu’AC/DC est mon groupe préféré.
Si je devais n’en garder qu’un seul, ça serait lui. »
 

MOTÖRHEAD : « No Sleep ‘til Hammersmith » (1981)

« C’était plus fort que tout le reste : plus speed, plus lourd, plus violent, la voix de Lemmy pour l’époque, c’était comme du death metal maintenant. C’était ultime. Ce live est indémodable lui aussi, c’est un très grand classique.
A l’époque, il y avait aussi le live de SAXON, « The Eagle Has Landed » (1982), qui était excellent. « No Sleep ‘til Hammersmith », c’est l’énergie pure. C’est clair que Lemmy manque dans le paysage… »
 

IRON MAIDEN : « Killers » (1981)

« Un peu plus tard, il y a eu « Killers », mon premier album d’IRON MAIDEN. Encore une fois, j’avais un peu été attiré par la pochette. J’ai eu de la chance parce que ma mère me l’a offert, je ne sais pas si tous les parents achetaient ça à leurs enfants, le visuel avait dû en choquer certains à l’époque. Je ne connaissais absolument pas MAIDEN mais dès “The Ides Of March” qui ouvre l’album, j’ai été conquis par le son de basse, le son de batterie, le jeu de Clive Burr qui est un de mes batteurs préférés. J’adore Nicko McBrain mais je crois que je préfère Clive qui avait un groove terrible. J’adorais les prods de Martin Birch jusqu'à « Seventh Son Of A Seventh Son ».
J’avais aussi adoré le EP live « Maiden Japan » (1981), qui m’avait permis par extension de découvrir « Made In Japan » de DEEP PURPLE que je ne connaissais pas. A l’époque, je n’avais que 10 ans. Après, j’ai aussi écouté LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH… Je suis toujours heureux de voir MAIDEN en live, je trouve qu’ils vieillissent bien. »
 

SCORPIONS : « Blackout » (1982)

« Ensuite est arrivé « Blackout » de SCORPIONS. Encore un album incontournable. Là aussi, c’est le visuel qui m’a attiré. Mon pote Laurent Picard et moi, on était fan de tout ça. Il dessinait super bien alors il refaisait des pochettes et comme il était doué, il fabriquait des répliques exactes en bois des guitares des groupes et on donnait des faux concerts l’après-midi dans sa chambre. « Blackout » servait souvent de bande-son, tout comme « Tokyo Tapes » qui est un live mythique.
J’adorais le son de « Blackout », les rythmiques ultra tranchantes de Rudolf Schenker. On parle toujours de Michael Schenker mais Rudolf est un méga tueur en rythmique. Il n’y a que des tubes sur ce disque et puis il y a la voix de Klaus Meine. C’est un album que j’ai énormément écouté. Alors quand on résume SCORPIONS à “Still Loving You”, ça me fait bien rigoler. Ma période préférée de SCORPIONS, c’est celle qui va des années 70 à « Love At First Sting ». »
 

JUDAS PRIEST : « Screaming For Vengeance » (1982)

« Là, ce n’est pas la pochette qui m’avait attiré, je crois que j’avais vu une photo, sans doute sur Rock & Folk ou Best parce qu’il n’y avait pas d’autres magazines à l’époque, avec le groupe tout en cuir. Je trouvais ça assez fascinant. Je l’avais demandé avec d’autres albums pour Noël et là encore, ça a été une grosse tarte. J’adore le son de ce disque. “Screaming For Vengeance”, “You’ve Got Another Thing Comin’”, “Devil’s Child”… il n’y a rien à jeter, même les morceaux plus calmes, je les adore.
Je sais que pas mal de gens considèrent que ce n’est pas leur meilleur album mais à l’époque, je ne connaissais que celui-là et ça m’allait très bien. C’était heavy et ça se complétait très bien avec MAIDEN, MOTÖRHEAD et SAXON. »
 

VAN HALEN : « Van Halen » (1978)

« Le premier VAN HALEN a beaucoup compté pour moi. C’est un album que j’écoute bien une fois tous les quinze jours. Le son est incroyable. J’adore le jeu d’Alex Van Halen, un batteur un peu sous-estimé à mon goût. Il y a tout : le son est énorme, je suis batteur mais j’adore les guitaristes et Eddie est certainement celui qui me fait toujours le plus d’effet. J’adore son jeu, ses plans, il n’y a que des tubes sur cet album.
Ne jamais les avoir vus en live avec David Lee Roth est un de mes grands regrets. J’espère que ça arrivera un jour… »
 

VENOM : « Black Metal » (1982)

« Je commençais à traîner avec des mecs plus âgés que moi, ils achetaient énormément de disques et une fois encore, il y avait cette pochette qui me faisait flipper quand j’étais gamin, je trouvais le regard du diable dérangeant. Et quand je l’ai écouté, je me suis dit : « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » (sourire)… Ça ne ressemblait à rien d’autre. On va dire que ça se rapprochait de MOTÖRHEAD et JUDAS en plus speed, la voix de Cronos était plus hurlée que celle de Lemmy. Et puis il y avait toute l’imagerie satanique, le look des musiciens, les paroles ultra blasphématoires, même si après, on s’aperçoit que c’était du second degré.
J’ai énormémement écouté « Black Metal » même si ça ne jouait pas très bien, mais il y avait quelque chose qui me fascinait là-dedans, et je l’écoute encore régulièrement. J’avais cousu sur ma veste un grand patch que j’avais eu avec « Welcome To Hell », l’album précédent, et tous les mecs que je croisais me disaient : « Mais comment tu peux écouter cette merde ??! C’est nul… C’est du bruit… » Et à chaque fois, je leur répondais : « C’est l’avenir ». (NDJ : une anecdote que Raphaël avait racontée dans son Vintage Live Report que vous pouvez retrouver ici). »
 

METALLICA : « Kill ’em All » (1983)
« Et puis est arrivé l’album qui a tout changé : « Kill ’em All » de METALLICA. La baffe ! On n’avait jamais entendu un truc aussi rapide et aussi bien joué, les rythmiques étaient folles, j’adorais le chant d’Hetfield, même s’il n’avait pas encore la même voix qu'à partir de « Master Of Puppets ». J’adorais leur look aussi, quand on voyait leurs photos dans les magazines, ça aurait pu être des potes.
Et puis il y a tous les titres : “Seek And Destroy”, “Metal Militia”, “Whiplash”, “The Four Horsemen”, “Hit The Lights”… J’ai usé un sacré paquet de copies de cassettes de « Kill ’em All » dans mon walkman. C’est pour ça que même si j’ai un peu décroché dernièrement, je respecterai toujours METALLICA pour tout ce qu’ils ont apporté. Ça reste mon album préféré du groupe, celui que j’écoute le plus souvent. »
 

SLAYER : « Hell Awaits » (1985)
« J’avais lu un article dans Enfer Magazine où l’on voyait une photo de Jeff Hanneman – celle qui est sur « Show No Mercy » (1983), je crois – avec une Les Paul noire et une autre du groupe avec une nana sur un autel et des croix renversées. J’adore « Show No Mercy » mais « Hell Awaits » fait partie de mes préférés au niveau des compos. La prod’ est loin d’être la meilleure mais s’il y avait eu un son ne serait-ce comme celui du EP « Haunting The Chapel » qui est sorti l’année suivante, ce serait pour moi l'un des tout meilleurs SLAYER, au même titre que « Reign In Blood » que tout le monde vénère, et moi aussi, mais qui n’est pas mon préféré.
« Hell Awaits », je l’ai attendu longtemps. Je l’avais commandé chez Record Mail, un magasin d’imports en Belgique, et il est finalement arrivé plus tard, en même temps que « Bonded By Blood » d’EXODUS, du vrai thrash là aussi. J’ai aussitôt aimé la puissance, la vitesse, le jeu de batterie de Lombardo, c’était au-dessus des autres groupes. Toujours plus loin, toujours plus vite. Le look de Kerry King, sur la fameuse couverture de Hard Rock Magazine, son bracelet à clous improbable, les paroles… c’était ultra violent, énormissime ! Ça l’est toujours d’ailleurs. SLAYER ne m’a jamais déçu, à part peut-être sur l’album « God Hates Us All » (2001) que je n’aime pas du tout. Et quand on ose me dire que Paul Bostaph, qui est par ailleurs un très bon batteur, est cent fois supérieur à Lombardo… Encore une fois, il y a les mecs qui inventent et ceux qui refont. Lombardo a créé un style. »
 

MERCYFUL FATE : « Melissa » (1983)
« A l’époque, il y avait aussi un groupe que j’adore qui n’avait rien à voir mais qui faisait le lien entre METALLICA, VENOM, etc. : MERCYFUL FATE. « Melissa » et « Don’t Break The Oath » sont deux albums que je continue à écouter régulièrement. On aime ou pas le chant de King Diamond mais musicalement, c’est énorme. J’avais dû voir ça dans Enfer et un vendredi matin, j’ai acheté « Melissa » par hasard, au marché de ma ville où il y avait un gars qui avait un stand de disques.
Une fois chez moi, je l’ai mis sur ma platine et je suis rentré dedans direct. Quand j’écoutais “Satan’s Fall”, qui dure 13 minutes, ça me faisait bien flipper. A l’époque, j’avais un cahier, que j’ai malheureusement perdu, sur lequel j’avais écrit une histoire qui m’avait été inspirée par le morceau. Le combat entre les dieux et les démons avec nous au milieu comme pions… A l’époque, j’avais 12-13 ans. »
 

Et aussi, dans le désordre (période 10-15 ans)…
 


THIN LIZZY : « Black Rose : A Rock Legend » (1979)
« Je ne sais plus trop comment mais en écoutant JUDAS, je suis passé à THIN LIZZY. Un voisin m’avait prêté une cassette de « Black Rose » et puis après, j’ai découvert « Jailbreak » (1976), « Thunder And Lightning » (1983)... »

ACCEPT : « Restless & Wild » (1982)
« Un autre album que j’aime réécouter de temps en temps. Le son était vraiment bien pour l’époque. Et un morceau comme “Fast As A Shark”, c’était violent. Ça me rendait fou quand je l’écoutais (sourire) ! »

MINISTRY : « Psalm 69 : The Way To Succeed And The Way To Suck Eggs » (1992)
« Une grosse baffe et ma découverte du metal indus. Je connaissais des groupes d’indus comme FRONT 242, mais ça manquait de guitares pour moi, même si j’aimais bien. Un album fou. »

PANTERA : « Vulgar Display Of Power » (1992)
« Ultra puissant. Pour moi, on n’a pas fait mieux depuis. PANTERA, c’est le groupe qui me manque le plus. Il y avait tout : le son, l’attitude, le côté cool avec les fans, le côté fiesta et ça jouait ultra bien. Dimebag Darrell, c’était un génie, Phil Anselmo avait une voix et une présence folles. J’ai énormément écouté PANTERA. »

PRONG : « Cleansing » (1994)
« J’ai accroché direct. Il y avait un côté nouveau : les riffs hyper répétitifs, très peu de solos, ce côté industriel… Et puis sur « Cleansing », il y a “Whose Fist Is This Anyway”, un morceau dont MASS HYSTERIA peut largement revendiquer l’influence. Il a ce côté dansant, “techno” qu’on a pu avoir aussi à l’époque du premier album sur un morceau comme “Donnez-vous la Peine”. C’est une influence assumée. »

PRODIGY : « Music For The Jilted Generation » (1994)
« “Techno”, même si je déteste cette appellation, dance, appelle ça comme tu veux, il y avait un côté rock. J’aime aussi beaucoup « Fat Of The Land », le suivant, mais sentimentalement, c’est ce deuxième PRODIGY qui m’a marqué. C’est d'ailleurs un groupe apprécié de pas mal de métalleux. »

NINE INCH NAILS : « Broken » (1992)
« Le EP juste avant « The Downward Spiral ». J’aime ce que fait Trent Reznor, c’est toujours de bon goût je trouve. J’adore sa voix, le son, c’est un super compositeur, j’aime la puissance qui se dégage des titres… »

GUNS N’ ROSES : « Appetite For Destruction » (1987)
« Dans les albums plus rock, j’écoute toujours avec plaisir « Appetite… ». Songwriting et prod’ impeccables, attitude, look… rien à jeter. A l’époque ça me plaisait. Après, j’ai tout de suite décroché. J’ai bien aimé quelques morceaux de « Use Your Illusion I » et “You Could Be Mine” sur la B.O. de Terminator mais c’est trop vite devenu le grand cirque, avec tout le côté rockstars qui me gonfle. »

ALICE IN CHAINS : « Dirt » (1992)
« Incontournable pour moi. Si je ne devais garder qu’un seul album de la période dite “grunge”, un terme que je n’ai jamais compris, ce serait celui-là… »

SLIPKNOT : « Slipknot » (1999)
« Une sacrée claque à la sortie. C’était aussi complètement nouveau, je trouve. Ce côté “neo metal” au niveau du son avec des plans death parfois, thrash, un super chanteur, le look… »

KORN : « Issues » (1999)
« Tout le monde a pris une grosse baffe avec le premier KORN, moi y compris, mais pour moi, « Issues » reste leur meilleur album. »

DEFTONES : « Around The Fur » (1997)
« Je me rappelle qu’à l’époque, j’étais chez Sony Music et Patricia (Bonneteau) de Yelen – paix à son âme – qui s’occupait de nous m’avait filé une advance tape. Je connaissais déjà un peu le premier, « Adrenaline », et quand j’ai mis ça dans la voiture en rentrant chez moi, j’ai trouvé ça absolument énorme. J’ai accroché tout de suite et j’aime toujours autant. Si l’on parle de “vague neo metal”, c’est vraiment le groupe qui sort du lot, avec KORN évidemment, mais musicalement, ils sont à part. Après, à part à l’Olympia, je n’ai jamais vu de super concert de DEFTONES. »

GHOST : « Opus Eponymous » (2010)
« De tout ce qui est sorti ces dernières années, c’est l’album que j’ai le plus écouté en boucle. J’aime le son qui est différent, j’aime que la prod soit à l’ancienne, que ce soit de belles mélodies, de bons refrains, de bonnes chansons tout simplement, super bien composées. J’aime l’imagerie. Pareil pour le deuxième album, « Infestissumam ». Bizarrement, j’accroche moins à « Meliora », le dernier, même s’il me plaît. Disons que ce n’est pas celui que je mettrai spontanément dans ma platine. J’attends le prochain avec impatience. »

TRUST : « Marche ou crève » (1981)
« C’est un album de TRUST que j’ai énormément écouté. Entendre Bernie parler de trucs lointains qui arrivaient dans les pays d’Amérique du Sud, avec “La Junte”, ou ce qui se passait en Angleterre (“Angleterre”) m’a permis de découvrir des choses que je trouvais révoltantes. Et quelque part, ça m’a donné une conscience. J’aime toujours le son, Nicko McBrain à la batterie… Et je regrette que le groupe, que j’ai vu récemment en concert, ne propose pas davantage de morceaux de cet album. J'aurais pu citer aussi le premier WARNING, le premier VULCAIN, « Rock’n’Roll Secours », ou le premier SORTILÈGE, des disques qu’il m’arrive encore d’écouter de temps en temps… »

Sans oublier…

« On passe vite fait sur toute la vague death metal, d’OBITUARY à CANNIBAL CORPSE en passant par MORBID ANGEL, que j’écoute toujours d’ailleurs, sinon on va faire un roman (sourire). Mais je citerai quand même « Individual Thought Patterns » de DEATH (1993) que j’ai le plus écouté et que j’écoute encore, avec « Symbolic » et « Human ». Et je ne peux pas oublier RAGE AGAINST THE MACHINE… »
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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