28 février 2018, 13:25

GHOST

• Ce que l'on sait, ce que l'on suppose

S’il y a bien une question que se posent les fans de GHOST, à part la date de sortie exacte du successeur de « Meliora », annoncé pour le printemps et certainement disponible au moment où démarrera la tournée américaine début mai, c’est : à quoi ressemblera Papa Emeritus IV ? La semaine dernière, les photos de profil et de couverture de la page Facebook du groupe sont passées au rouge, renforçant l'idée que, comme sur la vidéo postée le 16 janvier dernier, la soutane de Papa ne serait plus noire mais rouge sang. Rouge comme le sang des martyrs, rouge comme celle des cardinaux, mais surtout comme celle que portaient les souverains pontifes jusqu’à Pie V au XVIe siècle. Les grandes lignes de ce quatrième cantique se situant au Moyen Age, cela semble se tenir.

Quant à l'affiche publiée hier avec les dates de la tournée US “Rats ! On The Road”, elle laisse à penser que “Dead Astaire”, incarnation “sexy” de Papa, pourrait être plus que jamais présent sur scène, avec un nouveau look, plus cuir cette fois (hellbent for leather ?). Ne serait-ce que pour une question de confort et de mobilité pour Tobias Forge, “the man behind the mask”, qui n'a jamais caché qu'il peinait sous le poids de ses atours et de sa tiare ?

Pas de corpse paint d’après ce que l’on entraperçoit sur l’affiche ci-joint, mais sans doute des prothèses faciales car, comme l’a indiqué Papa Forge, à Revolver : « Ce sera encore plus théâtral et nous serons encore plus déguisés. » Ce n'est pas parce que le monde connaît désormais officiellement ses traits depuis le grand déballage d’ex-Nameless Ghouls qui ont révélé leur identité en même temps que la sienne l’été dernier que l'homme et ses musiciens remplaçables vont apparaître à visage découvert. Comme auparavant avec KISS ou SLIPKNOT, savoir qui se cache sous le maquillage et les masques ne change finalement pas grand-chose tant que la musique est bonne (bonne-bonne-bonne… pardon) et que le show en met plein la vue.

Quant au “Rats ! On The Road Tour”, il tient son nom de la chanson “Rats” (peut-être le premier single ?) qui ouvrira l’album produit par Tom Dalgety à Stockholm et mixé par Andy Wallace (SLAYER, THE CULT) à West Hollywood. Un morceau où il est question des vecteurs de la Peste Noire, première pandémie européenne qui, au XIVe siècle, fit environ 25 millions de victimes en cinq ans. Parmi les autres morceaux, on peut déjà citer “Faith”, “Danse Macabre” ou “Life Eternal” qui clôture l’album.

Enfin, certaines dates de la tournée américaine apparaissent précédées du nom “An Evening with GHOST”, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de première partie. Les packages VIP en nombre limité précisent qu’il sera possible de faire des photos avec PapaNil (Papa Zero) et son « nouveau protégé oint » (Papa Emeritus IV) et d’avoir accès à la “Veneration Of Relics”, ce qui laisse supposer que les fans qui débourseront la somme demandée auront accès à une exposition des anciens costumes et masques des musiciens, entre autres gâteries.

En France, c’est au Download que l’on pourra découvrir le nouveau Pape et ses Nameless Ghouls en live, le 15 juin, juste avant Ozzy Osbourne qui assurera la tête d'affiche de la première journée du festival. En attendant une tournée en tête d'affiche.

30 septembre 2017
Papa Emeritus III
/Dead Astaire est relevé de ses fonctions sur scène à la fin du dernier concert de la tournée mondiale. « La festa è finita, il medioevo comincia ora » (“La fête est finie, le Moyen Age commence maintenant”) annonce Papa Emeritus Zero comme on peut le voir ici.

16 janvier 2018
Papa Emeritus
(IV ?) présente « Ceremony And Devotion » non sans critiquer le chant de son prédécesseur sur le live avec le réjouissant second degré qui est devenu sa signature…
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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