I had a dream… Le décalage horaire entre Paris et Los Angeles me laisse un peu hagard en arrivant à LAX (principal aéroport de la Cité des Anges). L’envie de me désaltérer m’amène presque inconsciemment à boire une bière bien fraîche alors que je ne sais pas/plus vraiment quelle heure il est et s’il ne serait pas mieux de prendre un café. Qu’importe… A ce stade, je me remémore le nombre d’albums que j’ai écoutés et qui sont issus de groupes de L.A. et j’ai l’impression d’avoir ''21 Again''. Je récupère ensuite une bagnole de location bien rock, une magnifique Cadillac modèle Eldorado de 1958 inespérée que le King Elvis a dû posséder dans son garage et direction ''Vegas'', ce qui me donne envie de fredonner le morceau ''Jumpin’ Jack Flash'' des Pierres qui Roulent…
C’est sur la I-15 N que j’entame "à la cool" cette belle balade et de toute façon, j’ai ''Time Enough For That''. Je profite d’un arrêt dans un road house pour m’enfiler un ''Straight Shooter'' d’un bon bourbon distillé dans le Tennessee. Je cause en vitesse avec Jack, le tenancier, qui me dit que pas plus tard qu’hier soir, l’endroit était sens dessus dessous suite à une bagarre avec des mecs du coin, ''Another Fine Mess'' comme il dit ! Le soleil a bien tapé encore et la nuit est salvatrice avant de reprendre la route au petit ''Morning''. En reprenant la route, j’allume l’autoradio et me cale sur KLBJ 93.7, une radio rock et tout de suite, ''That’s Alright''... mama ?
La station diffuse le nouvel album de LITTLE CAESAR, « Eight », qui vient juste de sortir. Huitième livraison du groupe californien gorgée de rock'n'roll bien gras et de riffs simples mais qui font le job comme on l’aime, bien dégagé derrière les oreilles. Ron Young a toujours la voix qui va bien et qu'on aime à entendre après 30 piges à bourlinguer et les guitares du vétéran Loren Molinare comme celles du petit nouveau Mark Tremaglia qui a joué auparavant avec Billy Gibbons (ZZ TOP) et Slash, scient le bois qu’il faut. La production est parfaite, chaleureuse et sert l’ensemble avec justesse, ce qui n’est pas le cas de pas mal de sorties récentes pour des groupes autrement ancrés plus profondément dans le circuit actuel.
On salue la qualité de cette entreprise donc. Ça claque direct, pas de salades et « Hail Caesar! ».