18 février 2019, 18:25

METALLICA

• Explication de textes « Master Of Puppets »


Après GHOST, c'est au tour dew textes de « Master Of Puppets » de METALLICA d'être passés au crible. Car si ce troisième album a certes fait d'un groupe thrash culte l'une des plus grandes formations de metal, tous genres confondus, il a également prouvé que James Hetfield avait plus de profondeur que ce que les lyrics de « Kill 'Em All », sorti trois ans plus tôt, pouvaient le laisser supposer…


Troisième album de METALLICA et dernier enregistré avec le regretté Cliff Burton, « Master Of Puppets » débarque dans les bacs le 3 mars 1986. Comme avec « Opus Eponymous » de GHOST, première explication de textes que vous pouvez retrouver ici, le but de cette rubrique n’est pas d’analyser l’évolution musicale d’un groupe mais de s'intéresser à ses paroles. Si « Ride The Lightning », deuxième METALLICA sorti en 1984, marquait une nette évolution côté lyrics par rapport à la carte de visite « Kill ‘Em All », très clichesque, « Master… » monte encore d’un cran. Car exception faite de l’instrumental “Orion”, tous les morceaux de l’album abordent le thème du contrôle exercé par un “tiers” – qu'il soit humain, Grand Ancien, drogue ou émotion… Et seulement deux titres évoquent la rébellion contre ce contrôle. Suivez le guide.


“Battery”

Avec son texte brut de décoffrage qui n’aurait pas dépareillé sur « Kill ‘Em All », le titre fait référence à Battery Street, une rue de San Francisco où se situe l’Old Waldorf, une salle où s’est produit METALLICA à ses débuts et où fut enregistré « Metal Up Your Ass », sa deuxième démo, le 29 novembre 1982. Le groupe était alors composé, outre James Heltfield et Lars Ulrich, de Ron McGovney à la basse et de Dave Mustaine à la guitare. A noter que ce soir-là, c’est EXODUS, au sein duquel évoluait un certain Kirk Hammett, qui ouvrait les hostilités…

Ici, on parle certes de contrôle mais positif puisqu'il est question de canaliser sa colère à travers le metal, que ça soit pour les musiciens, sur scène, ou les fans dans la salle qui agissent comme une “batterie” pour le groupe dans laquelle il puise son inépuisable énergie. « Cannot kill the battery/ Cannot kill the family/ Battery is found in me » évoque les liens indéfectibles qui unissent les passionnés, “la famille”, dans leur amour du thrash qui, à l’époque, fait figure de parent pauvre face aux “hair bands” qui règnent en maîtres sur les charts américains.

Fin 2018, « Smashing through the boundaries/ Lunacy has found me » (« Défonçant les limites/ La folie m’a trouvé ») et « Cannot kill the family/ Battery is found in me » seront longuement disséqués par les autorités américaines, un homme qui a assassiné sa femme enceinte et leurs deux fillettes ayant googlisé les lyrics du morceau juste après son passage à l’acte. Il a été condamné à trois peines de prison à perpétuité successives. Et METALLICA n’a heureusement pas été inquiété pour “incitation à la violence”…
 


“Master Of Puppets”

Quand son addiction réduit un junkie au rôle de simple marionnette, la drogue se transforme en “marionnettiste” (“master of puppets”), celle qui tire les ficelles, déforme son esprit et détruit ses rêves (« Master of Puppets, I’m pulling your strings/ Twisting your mind and smashing your dreams »). Une relation semblable à celle d’un maître avec son esclave (« Rampe plus vite/ Obéis à ton maître/ Ta vie se consume plus vite »), la drogue asseyant peu à peu son emprise, d’abord insidieusement, jusqu’à exercer un contrôle absolu (« I will help you die/ I will run through you/ Now I rule you too » : « Je t’aiderai à mourir/ Je coulerai dans tes veines/ Maintenant je règne sur toi aussi »).

Quelle que soit la substance, héroïne ou cocaïne, c’est elle qui s’exprime tout au long de la chanson : « Je suis ta source d’autodestruction », « Goûte-moi, tu verras, il t’en faudra toujours plus/ Tu es tout dévoué à la façon dont je te tue »… Le drogué ne s’exprimera qu’une seule fois : « Maître, maître/ Où sont passés mes rêves?/ Maître, maître/ Vos promesses n’étaient que des mensonges/ Des rires, des rires/ Je ne vois et je n’entends que des rires/ Des rires, des rires/ Qui se moquent de mes cris/ Réparez-moi ».

Sans doute l’un des meilleurs textes d’Hetfield même s’il n’a rien d’autobiographique, sa dépendance à lui étant plutôt située, à l'époque et pendant de longues années, du côté de l’alcool, comme il le chantera bien plus tard dans “The House Jack Built” par exemple.


“The Thing That Should Not Be”

On savait déjà METALLICA fan de H.P. Lovecraft depuis l’instrumental “The Call Of Ktulu” (bizarrement orthographié puisque le nom s’écrit en fait “Cthuluh”) qui clôturait « Ride The Lightning ». Mais avec “The Thing That Should Not Be” (la chose qui ne devrait pas exister), les Four Horsemen enfoncent le clou. Une fois encore, il est question du plus célèbre des Grands Anciens, une gigantesque créature tentaculaire, qui, dans un sommeil proche de la mort, dort au fond de l’océan dans l’antique cité cyclopéenne de R'lyeh en attendant le jour où il pourra à nouveau régner sur Terre après avoir détruit les humains.

D’où la présence dans un couplet du célèbre « Not dead which eternal lie/ Stranger eons/ Death may die » (« N’est pas mort pour toujours qui dort dans l’Eternel/ Car d’étranges éons rendent la mort mortelle », que l’on peut également traduire par « N’est pas mort qui peut éternellement gésir/ Au cours des âges la Mort même peut mourir »), extrait du Necronomicon, qui apparaît pour la première fois dans la nouvelle “The Call Of Cthulhu” (“L’appel de Cthulu”), publiée en 1928 dans le magazine Weird Tales. Et que l’on retrouve également sur la pochette de « Live After Death » d’IRON MAIDEN, sorti quelques mois avant « Master Of Puppets ».

Dans le mythe créé par Lovecraft, les Grands Anciens, des abominations immortelles venues des étoiles, sont arrivés sur Terre bien avant l’homme. Cthuluh et son peuple ont alors bâti R’lyeh et régné sur le monde, jusqu’au jour où la configuration astrale a changé et où la cité a été engloutie sous les eaux et ses habitants plongés dans un profond sommeil peuplé de rêves qui leur permettent de communiquer avec des humains dévoyés et autres créatures hybrides qui leur vouent un culte et œuvrent pour leur retour.

Au détour du texte de “The Thing That Should Not Be”, inspiré par la nouvelle “Shadow Over Innsmouth” (“Le Cauchemar d’Innsmouth”), sortie en 1936, on croise deux références à Nyarlathotep, le messager des Grands Anciens (« Messenger of fear in sight », mais aussi « Crawling Chaos underground », ce dernier étant également surnommé le Chaos rampant) ; des enfants hybrides nés de l’union d’humaines et de créatures des profondeurs qui prient pour le retour de leur père ; sans oublier la mention de la folie qui guette quiconque posera les yeux sur cette créature qui dépasse l’entendement humain (« Drain you of your sanity/ Face The Thing That Should Not Be »), Cthulhu se réveillant dans la chanson. Il faudra attendre 2016 et “Dream No More” sur « Hardwired… To Self-Destruct » pour savoir ce qu’il adviendra alors des Hommes…

Précisons que Lovecraft n’a employé l’appellation “The thing that should not be” qu'une seule fois, dans “Les Montagnes hallucinées” (“At The Mountains of Madness”), publié en 1936, soit un an avant sa disparition. Sans doute James a-t-il lu la nouvelle et a-t-il suffisamment aimé ce surnom pour le donner au morceau.

Enfin, côté musique à proprement parler, même si j’ai insisté sur le fait que je m’en tenais uniquement au sens des textes, Kirk Hammett a avoué qu’un des riffs avait été “emprunté” à “Jacobs’ Ladder” de RUSH.

Une superbe représentation de Cthuluh signée par le Français François Baranger dans l'édition illustrée de “L'appel de Ctuhluh” (Editions Bragelonne).
 


“Welcome Home (Sanitarium)”

Après “For Whom The Bell Tolls” (Pour qui sonne le Glas), calqué sur le roman du même nom d’Ernest Hemingway, sur « Ride The Lightning », James écrit le texte de “Welcome Home (Sanitarium)” en s’inspirant de One Flew Over The Cuckoo’s Nest (Vol au-dessus d’un nid de coucou) de Ken Kesey, paru en 1962. Porté sur grand écran par Milos Forman en 1975, le film sera récompensé par cinq Oscars. On y suit Randall Patrick McMurphy (Jack Nicholson), accusé de viol sur mineure, qui, pour échapper à la prison, se fait interner dans un hôpital psychiatrique. Témoin des violences dont sont victimes les malades et de la liberté qu’on leur refuse, il fomente une rébellion contre l’infirmière en chef et le personnel soignant. Ce qui lui vaudra de subir une lobotomie façon Eddie The ‘head sur la pochette de « Piece Of Mind », en moins virulent puisqu'il finit à l'état de légume, avant qu’un de ses condisciples ne l’étouffe pour lui éviter de finir ses jours de la sorte…

Dans “Welcome Home (Sanitarium)”, Hetfield souligne l’absence de liberté (« Dream the same thing every night/ I see our freedom in my sight/ No more doors no windows barred/ Nothing to make my brain seem scarred » : « Je fais le même rêve toutes les nuits/ Je nous vois libres/ Finies les portes et les fenêtres à barreaux/ Rien qui laisse croire que mon cerveau est meurtri ») et la violence (« They think our heads are in their hands/ But violent use brings violent plans/ Keep him tied, it makes him well/ He's getting better, can't you tell? » : « Ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent de notre tête/ Mais la violence engendre des projets violents/ Laissez-le attacher, ça lui fait du bien/ Ça se voit bien qu’il va mieux, non ? »). Alors que le rythme s'accélère, le morceau termine avec la mutinerie des patients, prêts à tuer pour retrouver la liberté (« Kill, it's such a friendly word/ Seems the only way/ For reaching out again »).

A noter que “Sanitarium”, qui se traduit par “sanatorium” en français, décrit en fait une “maison de santé où l’on soigne la tuberculose”, mais apparaît ici comme un hôpital psychiatrique. On peut donc supposer que c’est pour une question de nombre de syllabes, de sonorité et de rime qu’Hetfield a choisi ce terme.
 


“Disposable Heroes”

Chanson antimilitariste par excellence, “Disposable Heroes” (“héros jetables”) suit le destin de ceux que l'on surnomme chair à canon, envoyés au front par des gradés ou des tacticiens qui manipulent leurs pions à distance sans jamais prendre le moindre risque. La chanson est à deux voix : celle du soldat, transformé en machine à tuer, dans les couplets (« Bodies fill the field I see, hungry heroes end/ No one to play soldier now, no one to pretend/ Running blind through killing fields, bred to kill them all/ Victim of what said should be / A servant 'til I fall » : « Je vois les cadavres qui jonchent le champ, c’est la fin pour les héros avides/ Personne pour jouer au soldat à présent, personne pour faire semblant/ Je cours aveuglément sur le champ de bataille, j'ai été élevé pour tous les tuer/ Victime des ordres/ Je serai un serviteur jusqu’à ce que je tombe »).

Et celle d’un chef de guerre sans visage dans le refrain (« Soldier boy, made of clay/ Now an empty shell/ Twenty one, only son/ But he served us well/ Bred to kill, not to care/ Do just as we say/ Finished here/ Greetings, Death/ He’s yours to take away », c’est-à-dire : « Soldat, fait d’argile/ A présent une carcasse vide/ 21 ans, fils unique/ Mais il nous a bien servis/ Elevé pour tuer, pas pour se poser des questions/ Il obéit à nos ordres/ Sa vie se termine ici/ Salutations, Mort/ Vous pouvez disposer de son corps ») et le refrain (« De retour au front/ Tu feras ce que je dirai quand je le dirai/ De retour au front/ Tu mourras quand je dirai qu’il faut que tu meures/ De retour au front/ Tu es un lâche/ Un serviteur/ Un aveugle »). Soit le contrôle absolu sur la vie d'autrui.
 


“Leper Messiah”

Aux USA, les années 80 ont vu l’émergence de télévangélistes – contraction de “télé” et “évangelistes”, ou quand des prédicateurs américains lâchés sur le petit écran font leur fortune sur le dos des fidèles en leur demandant de l’argent pour accéder à une meilleure place auprès de Dieu. Tout en défrayant la chronique pour certains, comme le notoirement célèbre Jimmy Swaggart, pris “la main dans le sac” avec des prostituées, et qui fut défroqué par son ordre (au cas où ces dames ne s’en soient pas chargé au préalable).

Encore une façon d’exercer son contrôle, via le Tout-Puissant cette fois, pour ces “messies lépreux” (une expression empruntée toutefois à “Ziggy Stardust” de David Bowie, qui chantait « Makin’ love with with his ego Ziggy sucked up into his mind, like a leper messiah »). « Send me money, send me green/ Heaven you will meet/ Make a contribution/ And you'll get the better seat / Bow to Leper Messiah », c’est-à-dire : « Envoyez-moi votre argent, envoyez-moi vos dollars/ Vous irez au Paradis/ Faites une contribution/ Et vous aurez la meilleure place/ Prosternez-vous devant le Messie Lépreux ».

Le thème des télévangélistes corrompus a également inspiré Ozzy Osbourne et son “Miracle Man” en 1988, “Send Me Your Money” de SUICIDAL TENDENCIES ainsi que “Holy Smoke” d'IRON MAIDEN (1990), pour ne citer qu’eux.


“Orion”

Deuxième instrumental enregistré par METALLICA après “The Call Of Ktulu”, “Orion” emprunte son nom à une constellation qui, dans la mythologie grecque, fut ainsi baptisée quand Zeus transforma en amas d’étoiles un chasseur géant aussi célèbre pour sa beauté que pour sa violence. Un titre apparemment inspiré au groupe par son côté plus “planant” que le reste de son répertoire. Joué aux obsèques de Cliff Burton, le 7 octobre 1986, il sera interprété en live pour la première fois en 2006 par Robert Trujillo sur le “Escape From The Studio Tour” à l'occasion duquel les quatre hommes joueront l'intégralité de « Master Of Puppets » qui fête alors ses 20 ans.

Pour l'anecdote, Orion est le deuxième prénom de Tye, le fils de ce dernier. En 2017, alors qu'il était à peine âgé de 12 ans, il a remplacé Fieldy, le bassiste de KORN, le temps de la tournée sud-américaine des Californiens. Bon sang ne saurait mentir…

L’“Orion Music + More” est également le nom du festival créé par les Hommes en Noir qui ne connaîtra que deux éditions en 2012 et 2013. Enfin, Hetfield s’est fait tatouer les notes d’une des parties de basse d’“Orion” à la pliure du coude gauche, comme on le voit ci-dessous. En hommage à son ami disparu.
 


“Damage, Inc.”

Self-made band par excellence, METALLICA ne doit à l’époque sa renommée qu’à ses incessantes tournées et au bouche-à-oreille. Les musiciens refusent de se conformer à ce que l’on attend d’eux mais avec ce troisième album, ils sont sur le point de passer à la vitesse supérieure et de “perdre le contrôle” de leur destinée, pourrait-on dire. Car, même s'ils l'ignorent encore, « Master Of Puppets » va les faire passer du statut de groupe de thrash culte à celui de groupe majeur. “Damage, Inc.” évoque le dilemme auquel sont confrontés les quatre hommes qui veulent résister à leur maison de disques mais aussi aux modes. « Living on your knees, conformity/ Or dying on your feet for honesty/ (…) Following our instinct, not a trend/ Go against the grain until the end » : « Vivre à genoux, conformité/ Ou mourir debout par honnêteté/ (…) Nous suivons notre instinct, pas une mode/ A contre-courant jusqu’à la fin ».

MTV a beau régner en maître à l’époque, METALLICA fera encore de la résistance pendant deux ans et un album avant de tourner sa première vidéo (et quelle vidéo !) pour “One”. On était alors bien loin du format “un clip par titre” de « Hardwired… To Self-Destruct », mais je m’égare. En 2003, « Master… » aura dépassé les 6 millions de ventes aux States.


Un mot sur la pochette. Signée par l’illustrateur Don Brautigam, elle reprend certes l’idée de contrôle exercé par la drogue dans la chanson éponyme, mais c’est clairement “Disposable Heroes” qui a inspiré le visuel, issu d'un brainstorming entre le groupe et son manager, Peter Mensch. On y voit en effet des rangées de tombes anonymes envahies par les mauvaises herbes que personne ne prend soin d’enlever, ce qui renforce l'idée de “héros jetables”, véritables machines à faire la guerre. Sur une croix pend la plaque d’identification d'un militaire tombé “au champ d'honneur”, selon l'expression consacrée, tandis qu'un casque est accroché à une autre. Au-dessus, on voit les immenses mains d’un marionnettiste anonyme, sans doute politicien ou militaire, qui tire les ficelles et confirme le thème de contrôle évoqué tout au long de l’album.

Brautigam travaillera à deux autres reprises avec METALLICA, sur le très dépouillé visuel du « Black Album » ainsi que sur un coffret vinyl en édition limitée sorti en 2004 et réunissant les quatre premiers albums ainsi que « $5.98 Garage Days Re-Revisited EP » et le picture disc de “Creeping Death”. Dix mois après son décès, fin 2008, l'illustration originale signée (sans le logo du groupe) sera adjugée pour 28 000 dollars à une vente aux enchères chez Christie's.
 


​​Les autres explications de textes :
GHOST : « Opus Eponymous »
GUNS N’ ROSES : « Appetite For Destruction »

METALLICA : « Ride The Lightning »
PEARL JAM : « Ten »
QUEENSRŸCHE : « Operation: Mindcrime »
SLAYER : « Decade Of Aggression »

Et aussi
L'alcoolisme dans les textes de James Hetfield
Quand Tobias Forge (GHOST) s'inspire d'Aleister Crowley

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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6 commentaires

User
Yohan Cayot
le 19 févr. 2019 à 11:30
Étant fan quel plaisir Merci beaucoup
User
Yohan Cayot
le 19 févr. 2019 à 11:33
Étant fan du groupe quel plaisir merci beaucoup j'ai appris des choses
User
omega_21
le 19 févr. 2019 à 13:41
CthulHu ;)
User
omega_21
le 20 févr. 2019 à 15:32
Non mais sans plaisanter, merci à Laurence qui m'a détrompé sur Master of Puppets... Sans doute influencé par la pochette, j'ai toujours cru que Master était une chanson anti-militariste... Les paroles me rappellait pourtant mon service militaire, je tombe des nues... Par contre on n'a toujours pas l'explication du terme sanitarium lol... Je me creuse les méninges depuis des annés ! <br />
Pour CthulHu et Ktulu j'ai une explication personnelle par contre... Etant roliste, je pense savoir d'ou cela vient, je me suis aussi posé la question à l'adolescence. Certe Cthulhu est dans le domaine public par le biais de mon auteur favoris, sauf que le nom de la nouvelle "Call of Cthulhu" est aussi le nom d'un jeu de role édité par Chaosium https://www.chaosium.com/call-of-cthulhu-keeper-rulebook-7th-ed-hardcover/ du coup je pense que pour pouvoir l'utiliser il faut payer des droits, je pense que pour pouvoir éviter de les payer ils ont orthographié différement le nom du grand ancien ^^ C'est une explication toute personnelle je n'ai aucune preuve de ce que j'etaye, mais ça pourrait être une piste.
User
Laurence Faure
le 20 févr. 2019 à 15:43
C'est possible, d'autant plus que la première édition du jeu de rôles remonte à 1981… Bien vu.<br />
User
Laurence Faure
le 20 févr. 2019 à 18:05
J'ai trouvé le commentaire d'un fan qui prétend que, comme prononcer ou écrire le nom “Cthuluh” jouerait un rôle dans son retour, Metallica avait sciemment écrit le nom phonétiquement… Du coup, je viens de relire la nouvelle “The Call Of Cthuluh" mais ça n'est pas mentionné ouvertement.
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