1 avril 2024, 11:41

BLACK BOMB A

"Unbuild The World"

Album : Unbuild The World

Nouvelle réalisation de BLACK BOMB A. L’album se nomme « Unbuild The World », et je vous propose de découvrir ce que donne ce projet architectural annoncé par le groupe, et comment il a été mis en décibels.

"People Hate People" affirme la rage musicale du groupe. Poun mitraille ses rimes alors qu'Arno growle fort sur une rythmique hardcore. Les riffs pleuvent et ils sont d’acier. La politique de BLACK BOMB A est de promouvoir un franchissement de mur du son à chaque chapitre. Aucun moment de répit. "Crashboys" nous pousse dans un circle-pit effréné, nous rebondissons sur chaque vibration de la basse, sur chaque accélération des guitares, avec un chant dual ininterrompu. Ressenti sur l’échelle de Richter ? Celui d’une bombe atomique évidemment. "Raise No Flag" nous étale sa poésie dans toute la lourdeur coutumière du groupe, beauté et force... des si belles !

Oui, BLACK BOMB A est maître en son genre. "Unbuild The World" glisse un poing de fer dans un gant electrocore, première digression avant un "The Fraud" exutoire. Une structure hardcore pour permettre aux chants de briller dans une débauche de metal extrême digne d'OBITUARY. Ames sensibles s’abstenir. "Blowing Up" est plus rapcore, entre voix enfantines et hurlements, avec des guitares qui déchirent, c’est la guerre sur le dancefloor. Aucun compromis, aucune "Masquerade", BLACK BOMB A est toujours premier de la classe en matière de "taloche" musicale. Ce n’est pas qu’en live que l’on peut sentir ce condensé d’énergie qui les caractérise. Rapide, lourd et intègre. Jouissive alliance des compositions.

BLACK BOMB A ayant toujours matière à redire dans son genre, jamais on ne peut parler de "Silent No More". Oui, ils dégagent une force incroyable, et leur batterie martelée par de violents riffs rappelle que ce qu’ils nous offrent contient toujours un "Smell Of Napalm", du chaos hardoeur. L’album s’est déroulé avec beaucoup de heurts musicaux, et c’est tant mieux.

BLACK BOMB A est toujours dans la place. Si tu veux te retourner la tête avec bonheur, ils n’attendent que toi !

Blogger : Christophe Scottez
Au sujet de l'auteur
Christophe Scottez
Chris est ethnologue à ses heures perdues, vétéran des pogo joyeux en maillots de core. Un explorateur curieux, grand amateur de riffs et de chants sauvages. Il a grandi dans les glorieuses années 80, bercé par les morceaux canoniques d’ACCEPT, SCORPIONS, MOTLEY CRUE et autres GUNS N ROSES. Traumatisé par le divorce entre Max Cavalera et son groupe, ainsi que par un album des Mets un peu «chargé» en n’importe quoi, Chris a tourné 10 ans le dos au hard rock. Puis, un jour, il a par hasard découvert qu’une multitude de nouveaux groupes avait envahi la scène … ces nouveaux sauvages offraient des sons intéressants, chargés en énergie. Désireux de partager l’émo-tion de ce style de metal sans la prétention à s’ériger en gardien d’un quelconque dogme, il aime à parler de styles de metal dit classiques, mais aussi de metalcore et de néo-metal. Des styles souvent décriés pour leurs looks de minets, alors que l’importance d’un album est d’abord le plaisir sonore que l’on peut en tirer, la différence est la richesse du goût. Mais surtout, peut-on se moquer de rebelles coquets alors que les pères fondateurs du metal enfilaient des leggins rose bonbon et pouponnaient leurs choucroutes peroxydées ?
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