8 octobre 2014, 17:38

Rob Zombie

sa théorie sur les musiciens

Dans une interview du 28 septembre pour l’émission de radio "The Louvau Show" en Arizona, Rob Zombie tente d’expliquer le fait qu’il y ait eu tant de changements de line-up dans son groupe. Il affirme que cela a toujours été pour des raisons différentes :
"Tu dois trouver des gens qui sont assez matures pour réaliser que ce n’est pas toujours mieux ailleurs. Comme John 5, qui a été dans un million de groupes… de MARYLIN MANSON à David Lee Roth… et il me sort : « je suis dans ce groupe, et j’y reste ». Il est dans mon groupe depuis 10 ans. Il dit « je sais que ce n’est pas mieux ailleurs. Je reste dans ce groupe. » C’est la même chose avec les autres. Quand tu prends des musiciens et qu’ils te disent « oh, je sais pas… » Ils sont juste immatures. Ils ne comprennent pas. Ils pensent « oh, d’accord, je suis là, mais je vais partir pour commencer mon propre groupe maintenant. » Mais ils ne le font jamais. Ensuite, ils me rappellent, et me disent « Hey, mec, est-ce que je peux revenir ?» Et moi je réponds « Non, on t’a remplacé, tu es parti. Qu’est-ce que tu veux de plus ? » […] Les musiciens sont bizarres. Ils ont cette capacité à faire les trucs les plus débiles possibles pour leur carrière. Tu leur donnes deux possibilités, et ils vont toujours choisir la mauvaise. Toujours. C’est sûrement la nature humaine. Je ne sais pas vraiment…”.

Même si Rob Zombie sait qu'il n'est pas simple de travailler avec lui, il insiste sur un fait :
"Je connais des gens qui sont dans des groupes et ils sont traités comme de la merde, et ils y restent pendant 16 ans, comme une femme battue. C’est le même genre de syndrome. Le syndrome de Stockholm ou quoi. Je ne plaisante pas."... "Si les musiciens écrivent de bons titres, c’est génial. Mais si tes morceaux sont pourris, on ne va pas les garder, et tu devrais le savoir. […] J’essaye de faire en sorte que tout le monde s’entende bien dans le groupe. Je ne veux pas que qui que ce soit quitte le groupe. […] Tu sais, je me suis retrouvé avec des membres des fois, à quelques seconds de monter sur scène et je disais : « Regarde, il y a 30 000 personnes là derrière. Tu te fais plus d’argent que tu n’en as jamais gagné dans toute ta vie, le groupe est énorme. Qu’est ce qui ne te convient pas ? » Et là ils commencent leurs projets solos, ils jouent dans des bars devant 3 personnes pendant quelque temps. Puis j’ai ce fameux coup de téléphone « Hey mec, je peux revenir ? » « Non, je t’ai remplacé avec quelqu’un qui est 10 fois meilleur que toi. » […] Ce qui est marrant, c’est que, le mec le plus stable du groupe a de grandes chances d’être perçu comme le mec chiant. Que ce soit Kerry King ou Lars Ulrich, ou je ne sais qui… alors qu’ils ne le sont pas. SLAYER aurait disparu il y a 20 ans sans Kerry King. Le mec vit et respire SLAYER. C’est comme Lars, qui vit et respire METALLICA. Mais des fois, les choses sont déformées. Ils ne sont pas le mauvais mec du groupe. Ils sont le mec qui fait en sorte que ça tienne le coup.".

Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter l'interview dans son intégralité :

Blogger : Laurie Braccini
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